L’image est photo-réaliste, généralement peinte grâce à une photographie projetée sur la toile. Le geste et les touches sont absolument invisibles. La figuration va ironiquement dans le sens des images publicitaires, en l’exagérant. Là où le Pop art ne faisait que reprendre ses méthodes et sa manière de représenter, l’hyperréalisme pousse sa logique à bout : le consommateur est roi, c’est donc lui qui est peint, dans toute sa banalité (et sa vulgarité). Les anciens portraits de nobles sont remplacés par ceux de gens « ordinaires », et parfois sur un format monumental (Chuck Close).